Exposition

L'ancienne exposition de Saint-Amour a été transférée sur le Campus Transfo de RTE en octobre 2021.

On trouvera prochainement sur ce site une présentation de ce nouvel espace, appelé TransfOdyssée.

Dans l'attente de cette présentation, il est possible d'utiliser l'application de visite du musée

Pour ce faire, après avoir cliqué sur le lien fourni en fin de ce mini mode d'emploi, cliquez sur les trois barres horizontales situées en haut de la page et sur la droite.

puis cliquez sur "explorer les cartels" et faire défiler pour trouver le sujet recherché.

Bonne visite

Le lien pour accéder au système de visite est le suivant : "expo campus transfo

 

 

 

Le site de Saint-Amour a été utilisé de 1995 à 2021. La page ci-après en donne un aperçu.

 

Le matériel présenté dans la salle d'exposition de Saint-Amour est réparti sur plusieurs pôles :

Le répartiteur

Le répartiteur est le noeud  de l’ensemble des moyens des télécommunications.répartiteur

Son rôle consiste à lier de manière souple les équipements et les liaisons entre eux sans modifier l’infrastructure. Ces liens sont assurés par des fils appelés jarretières.
Il est constitué d’un ensemble de réglettes fixées sur des profilés appelés «  fermes ».  
Les réglettes sont de différentes capacités, offrant des possibilités de coupure ou non.
Le raccordement des câbles et des jarretières peut être à souder, enroulé ou de type connexion auto dénudée (CAD). 
Le repérage se fait sur des feuilles de réglettes, au crayon à papier, pour être modifié aisément.
Cette tâche fastidieuse, pourtant essentielle, parfois oubliée, a largement alimenté les discussions de nombreuses réunions d’exploitation. 
L’origine du répartiteur est liée à  celle des télécommunications. Au fil du temps sa position centrale a permis de rationaliser les raccordements. Son rôle est toujours d’actualité mais tend à diminuer face aux possibilités offertes par l’informatique. 

 

telephonieLa  téléphonie

La Téléphonie a été un des premiers moyens de communication dans nos entreprises même avant la nationalisation.

Ce pôle comprend :
- un standard manuel à fiches
- une vitrine de présentation d’outils spécifiques de réglages
-  et quatre autocommutateurs en état de fonctionnement
  
          
A l’origine les communications téléphoniques étaient établies par de opératrices sur un standard manuel à fiches. Devant la croissance des besoins, les opératrices ont disparu au profit de mise en communication automatique.

Deux grandes familles d’autocommutateurs électromécaniques se sont succédées :

 

la première appelée R6 a pour élément essentiel le commutateur rotatif

la seconde appelée Crossbar ( abrégé de croisement de barres ) doit son nom au principe du commutateur .

Leurs avantages se traduisaient par un gain important du temps d’établissement des connexions , une fiabilité accrue et une maintenance réduite par rapport au R6. En effet celui-ci nécessitait des réglages fréquents et minutieux, pratiqués par des spécialistes.

 

radio telephone
Les poles radio & téléimprimeurs

En 1959 les services télécommunications des CRTT s’étoffent en créant des équipes radio (souvent un seul agent…) Celles-ci assurent l’installation et l’entretien des premiers matériels et réseaux essentiellement pour les centres de distribution.

 Le réseau était embryonnaire : 5 mobiles pour le CD Lyon et  10 mobiles pour la régie de Grenoble, dont vous avez, devant vous deux exemplaires entièrement à tubes fabriqués par LMT et TRT.

 Pour permettre le développement des réseaux radio, en 1962, une campagne d’essais de propagation à grande échelle, est réalisée par les services centraux avec la collaboration des équipes radios régionales. Le diorama, réalisé par des anciens agents de ces équipes, donne un aperçu de ces essais souvent effectués dans des conditions difficiles avec le «tub » Citroen , les 4x4 n’existant pas encore !Ces tubs servaient aussi de laboratoire pour le dépannage sur le terrain des mobiles, des stations fixes et des relais.

 Suite à cette campagne le réseau national comporte alors environ 25 relais et stations fixes et 500 mobiles dans la bande de fréquence 68-72 Mhz. Il faut noter la mise en service (par exemple au Cd Valence ) de faisceaux Hertziens en 400 Mhz pour assurer la communication inter-relais.

 Pour satisfaire l’expansion du réseau en profitant des évolutions du matériel la bande de fréquence imposée par le ministère des  PTT a été utilisée tout d’abord en 5 canaux espacés de 50 Khz, puis en 1965, 14 canaux espacés de 25 Khz  et en 1970, 25 canaux espacés de 12.5 Khz. Avant 1970 une bande de fréquence 400Mhz a été allouée pour la couverture des centres urbains notamment le CD Lyon.

    Dans les années 1980 une étude est lancée pour créer un réseau cellulaire appelé Ramage mais celui-ci ne sera jamais déployé car trop coûteux et aussi rattrapé par les réseaux publics, Radiocom 2000, Itinéris, SFR, Bouygues… Après l’arrêt de Ramage, la DEPT, dans les années 90, a développé le RRS « Réseau Radio Sécurité », dans la partie sud de la France. Ce réseau, à ressources partagées, a été testé avant les JO d’Albertville et mis en exploitation en 1996. Vous pouvez voir un équipement du RRS, déposé en 2005.

appareils de mesure
Le pole appareils de mesure

Les appareils de mesure constituent l’essentiel des outils indispensables au métier des télécommunications. Ils permettent de visualiser les signaux électriques, d’en apprécier la grandeur, la forme.

 Chaque technicien est équipé individuellement de l’appareil de base, le contrôleur universel, capable de réaliser les mesures applicables à la loi d’Ohm, : tension, intensité, résistance.

 

 De précision moyenne, il est par contre d’une solidité à toute épreuve. Le plus emblématique est sans doute le « Pékly » .

 Le contrôleur universel atteint rapidement ses limites quand la fréquence ou l’impédance s’élèvent. Il faut alors faire appel à des appareils spécialisés. Voltmètres électroniques, oscilloscopes, mesureurs et générateurs de fréquences.

 Le dépannage des équipements se faisant généralement sur site, les appareils de mesure sont transportés protégés dans des caisses ou des housses.

 Leur poids et leur encombrement ont longtemps été une hantise pour les techniciens qui devaient les décharger et recharger des véhicules à chaque intervention.

 Certains, comme les équipes radio  radio, avaient résolu le problème en transformant leur véhicule en laboratoire, les appareils de mesures fixés et installés à demeure.

Le pole téléconduite

  Pour conduire à distance les installations électriques, il est indispensable de disposer d’au moins trois types d’information : des valeurs de mesures (télémesures), des positions d’organes, des états, des alarmes (télésignalisations) et des actions à réaliser (télécommandes).

Initialement transmises séparément, l’ensemble de ces fonctions est traité par les équipements de téléconduite. L’évolution s’est faite par étapes, débutant par les télémesures, seuls moyens avec le téléphone, dont disposent les dispatching pour connaître l’état du réseau.

Les premiers équipements de télémesure appelés galvanométriques transmettent une seule valeur. Ils combinent l’électrotechnique, la micromécanique et l’électronique à tubes. Ils sont transistorisés au début des années 70 et s’appellent alors EGF/RFV 71. Une liaison de ce type est installée sur la gauche du répartiteur.

La transmission des télésignalisations est dès l’origine étroitement liée aux télécommandes. Le même équipement assure ces deux fonctions. Le Système IV placé de part et d’autre du tableau synoptique apparue dans les années 1960 est entièrement électromécanique. Sa capacité maximum est de 225 signalisations et commandes.

L’évolution de la technologie électronique a donné naissance à des équipements hybrides (système V, système VI, TLC 11), précurseurs aux systèmes de téléconduite actuels. Ce palier technique peu satisfaisant est remplacée rapidement par des équipements fonctionnant autour d’une unité centrale câblée et d’un programme informatique figé en mémoire morte (ETC 50 et TLC11M). Leur capacité maximum est de 256 TM, 1024 TS et 248 TC.

Ces deux derniers, associés à la chaîne des calculateurs de conduite (EDT, CACQ) constituent le réseau de transmission de données à l’intention des postes de commande groupées, des dispatching régionaux et du dispatching national.

Un exemple concret de ce type de structure est le PCH de Lyon réinstallé dans presque toutes ses fonctionnalités : Il comprend une liaison ETC50, un calculateur MITRA 15 et ses périphériques, les équipements annexes à la disposition de l’exploitant (pupitre, écran, imprimante).

poste de conduite de Lyon

Téléconduite :
ancien poste de conduite hydraulique de LYON